AUTOCONSTRUCTION D'UNE MAISON EN OSSATURE BOIS

AUTOCONSTRUCTION D'UNE MAISON EN OSSATURE BOIS

Réalisation du terrassement et des fondations

Nouvelle couverture - web
Couverture dalle en bois - web

Voilà, c'est le jour J (1 février 2010) et la Tolédo vieille de plus de 10 ans nous fait tout de même son rodéo !


Avec Stéph, qui m'accompagne pendant toute cette phase de chantier, nous avons dans un premier temps tracé au cordeau le périmètre du terrain afin de bien visualiser les limites de propriété.



Après l'implantation de la maison nous avons posé les chaises.


Pour le travail de la pelle (une 8 tonnes de mémoire), Stéph passe un coup de bombe fluo afin de marquer le sol une fois les cordeaux enlevés.


La pelle en action. Il y a une petite vidéo dans la rubrique vidéo (forcément). Dans un premier temps, décapage très léger de la terre végétale.




Après décapage, nous remettons les cordeaux et passons un coup de bombe fluo. Ensuite, nous (le terrassier) vérifions les niveaux au laser.


Les fouilles ont été creusées à une profondeur de 55 cm. C'est ce qui se fait dans la région. La vérification de la profondeur se fait au laser. Il y a également une petite vidéo...



Voilà, les fouilles sont creusées.


Nous nous payons même le luxe de nous faire, du futur carport, une petite allée pour accéder au chantier.


La pelle s'en va décaisser le chemin sur une épaisseur d'environ 20 cm.



Nous avons laissé une réservation sur la gauche pour passer plus tard les gaines techniques.


La partie terrassement est terminée. La pelle charge le 6X4 qui va benner la terre plus loin sur le terrain. Par chance, il a gelé et la terre est bien dure. Le 6X4 circule aisément sans faire d'ornières.


Mise en place du géotextile.



Le 6X4 va pouvoir benner les premières tonnes de calcaires 0/80.



Le pelliste prend ensuite le relai et commence la répartition.




Et une 2ème benne.



En tout, nous avons fait livrer un peu plus de 100 tonnes de calcaire.


Arrive ensuite la livraison du matos pour les fondations et les 3 rangs de parpaings.



Le calcaire 0/20 pour le périmètre de la maison et l'allée a été livré plus tard. Il nous faut à la main transporter et répartir les 14 tonnes.




Sous la pluie, c'est moins top.


Heureusement Séph est venu avec son matos du parfait mobiste (café & biscuits) et nous avons pu nous réchauffer dans son kangou. La belle vie quoi :-)


Après la pluie, le soleil et la satisfaction du boulot accompli.


Pas de bol, il a plu une grande partie de la nuit et les fouilles sont pleines de flotte. Stéph commencera seul les aciers pendant que moi, je file acheter une pompe. Nous sommes samedi et le béton arrive lundi matin, alors, nous décidons de sécuriser le coup. Car il n'est pas question de couler le béton avec les fouilles dans cet état.




De retour, je commence à vidanger.



A présent les fouilles sont au sec et la dernière partie du géotextile + remblai est en place. Nous allons pouvoir travailler sur un chantier propre. Fini les pompes de 3 tonnes aux semelles d'argile !



Le groupe Subaru fonctionne à merveille. Il m'a fallu acheter un groupe dans l'attente du compteur de chantier.


Les aciers sont liés entre eux. Ca, avec la flotte et la boue, c'est vraiment un boulot de mer..



La buvette de chantier. Un moment bien agréable et fortement apprécié.



 

La semelle a été surélevée de quelques centimètres afin que les fers ne touchent pas le sol (pas de photo).

 


Voilà, la première semaine est terminée et elle fut bien intense.


 

Top départ pour la semaine 2. Nous sommes lundi et il fait froid ! La pompe est arrivée 5 mn après nous. Heureusement que nous sommes partis tôt.


Et ça discute et ça discute...


Impressionnant quand le bras est déplié. Une belle pompe avec une flèche de 36 mètres. A présent, il nous faut attendre la toupie qui tarde à arriver.



Ca y est je suis prêt. Je serre un peu les fesses tout de même, normal, c'est une première...



Tout se passe bien. La pression n'est finalement pas si importante que cela. Il suffit de bien stabiliser le tuyau près du corps. De plus, le gars commande le bras avec son boitier à distance ce qui nous permet d'être bien synchro.


Merde, j'avais pas le droit de me salir...



Voilà, en moins de deux les fondations sont coulées.


On commence à répartir les parpaings autour du périmètre.


La gâchée se fera à la main, cela afin de gérer au mieux la bonne tenu du mortier. Il fait très froid la nuit (souvent moins de 5 °C) et il nous faut doser méticuleusement l'apport en eau de façon à ce que le mortier ne soit pas liquide sinon cela risquerait de le fragiliser avec le gel de la nuit.


C'est notre système D à nous pour poser les premiers parpaings dans les angles.


Le premier rang est en place.


Je pose les bâches le soir avant de partir afin d'éviter un coup de gel.


La mise à niveau est parfois délicate.



Le gros du travail terminé, Stéph part faire une pause de quelques jours. Me voilà seul sur le chantier.

 





Stéph est de retour et nous n'allons pas tarder à poser les U pour le chainage.


Lars donnant ses précieux conseils par tel, l'assise des deux parpaings situés sur chaque pignon recevra des fers et sera ensuite remplie de béton.


Les U sont posés sur un lit de mortier mis à niveau avec deux règles de 5 mètres.



Stéph est un spécialiste pour lier les fers.




Les U sont en place et nous allons bientôt pouvoir couler le béton. Et cette fois-ci, pour le plus grand bonheur de Stéph, à la bétonnière svp !



La preuve en image.



Les premières pelles.


Je peux vous assurer que Stéph n'a pas laissé la moindre bulle d'air dans les chaînages verticaux !


Voilà c'est fini. Reste à enlever les chaises et à remblayer les fonds de fouilles + quelques bricoles.








12/02/2010
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